dimanche 26 janvier 2014

Le livre du moment : La vérité sur l'affaire Harry Quebert





Le prix Goncourt des Lycéens est une récompense généralement de très bonne qualité. Si on peut parfois être déçu par des Goncourt ou des Médicis, le Goncourt des Lycéens conseil en général des ouvrages faciles d'accès mais très bien écrits et intéressants.
Le cru de 2012, La vérité sur l'Affaire Harry Quebert de Joël Dicker ne déroge pas à la règle. Décidément, les Lycéens ont bon goût. Voici un billet en attendant sa sortie en poche ...

vendredi 17 janvier 2014

Star Wars : Un mythe moderne



Ce mois-ci, M6 rediffuse la totalité de la saga. Je me suis rendu compte que cette oeuvre avait par sa longévité touchée plusieurs générations. Il y a ceux qui ont découvert la 1ere trilogie de 1977  à 1983. Epoque marquée par la guerre froide et l'arrivée de Reagan au pouvoir. La science-fiction est en genre en vogue depuis qu'Armstrong a marché sur la Lune en 1969 et les avancées technologiques et militaires. Mais en 1999 Georges Lucas revient avec une nouvelle trilogie. Bien que le contexte mondiale ait changé, Star Wars continue à toucher les gens. Les nouvelles générations continuent à apprécier ce grand show spatiale. Ce grand space opéra. Pourquoi ? Peut-être parce que Star Wars n'est pas si novateur que ça. Qu'il transpose dans un autre univers des choses que nous connaissons ... Retour sur ces éléments cachés qui explique ce succès mondial intemporel.


mardi 14 janvier 2014

Des polars à lire et à relire (1)



 Rien de mieux pour se décrasser les neurones qu'un bon polar. Au coin du feu, sur la plage ou sous un cerisier en fleur ce genre littéraire est toujours de saison. Il existe bien sur plusieurs sortes de polars. Petite liste non exhaustive des plus accessibles et des polars de référence.


vendredi 10 janvier 2014

Lorenzaccio : des drames historiques


Lorenzaccio est une pièce écrite par Alfred de Musset, l'enfant du XIXe siècle. Et quel siècle que ce XIXe ! C'est celui de tout les changements, de tout les chambardements ! Le monde s'industrialise, se modernise ... Tout s'accélère ... Et pourtant, pour certains comme Musset rien ne change. A ses yeux le monde est toujours dominé par des puissants. Sa pièce illustre ce point de vue. Son héros reprend sa propre vision du monde. Pour comprendre cette pièce il faut donc bien connaître les différents contextes historiques. Et comme vous allez le voir, ils sont variés . Et on peut se demander dès lors comment le contexte historique des différentes époques permet-il d’éclairer la pièce Lorenzaccio d’Alfred de Musset ?


samedi 4 janvier 2014

Le livre du moment : Anna Karénine de Tolstoï



Sous la catégorie "livre du moment", je présenterai les livres que je lis actuellement. Il s'agit donc d'un avis "à chaud" où j'essaierai de faire découvrir l'ouvrage pour savoir à quel type de lecteur il peut s'adresser.

 Dans ce livre paru en 1873 (déjà ! ça passe vite) Léon Tolstoï oppose deux couples : Lévine et Kitty, Anne Karénine et Alexandre Alexandrovitch. Comme le présente la première ligne de son ouvrage : " Toutes les familles heureuses se ressemblent ; mais chaque famille malheureuse l'est à sa façon ". Publié sous forme de feuilleton dans les journaux de l'époque le carton d'édition est immédiat. Notamment chez les femmes nobles russes.

jeudi 2 janvier 2014

Game of Thrones (saison 2) : De la nature du pouvoir





La deuxième saison de Game Of Thrones prend de plus en plus de distances avec son support original. La 1ère saison ayant connu un succès autant commercial que critique, c'est sans surprise qu'au printemps 2012 les familles de Westeros débarquent prêtent à en découdre. Cerise sur le gâteau, HBO a augmenté le budget et G.R.R. Martin l'auteur du livre a coscénarisé de nombreux épisodes (faut dire que y avait quand même des scènes inutiles et très critiquées dans la première saison ...). La chaîne est même allée plus loin car elle tourne même les saisons 2 et 3 en même temps.
Après une saison 1 introductive nous plongeons cette fois dans les conflits, qu'ils soient militaires, politiques et même sentimentaux (quand on a le temps entre l'organisation de deux batailles). Retour sur une saison 2 qui s'interroge sur la nature du pouvoir.

De nouveaux personnages ...

Ca y'est ? Après la 1ere saison vous avez réussi à intégrer tout les personnages présentés ? Et bien en voilà de nouveaux ! On découvre la famille Baratheon en détails avec le frère ainé Stannis et sa cours. Sans oublier les différents peuples des cités libres, les fers-nés ... Bref, on continue à arpenter le riche univers de Westeros. 
Mais force est de constater que les nouveaux personnages ont tous quelques chose en commun, ce sont des gens puissants. On découvre peu de "petites" gens dans la saison 2 et pour cause ! Cette saison décrit la guerre qui oppose Lannister, Stark et Baratheon. Dès lors tout le monde peut avoir un rôle à jouer dans cet énorme conflit. 

Davos, la main du roi de Stannis : "Patron, on serait pas mieux à Peyredragon à boire un chocolat chaud ?"

On peut d'ailleurs dégager deux catégories de personnages : ceux qui sont puissants par la fonction qu'ils occupent, et ceux qui le sont par leur qualité intrinsèque
Dans la première catégorie on trouve par exemple Stannis, Joeffrey, Renly, Robb Stark ... bref tout ceux qui peuvent prétendre à la couronne (et y en a un paquet). Leur qualité en tant que personne détenant le pouvoir est d'ailleurs leur capacité à exploiter ceux de la deuxième catégorie.
Dans ceux qui ont des qualités à faire valoir sont les Davos, les Briennes, les Karstark ... Ceux qui donnent des conseils, qui agissent et aiguille la conduite des premiers.

L'art difficile du pouvoir

Et c'est là que Game Of Thrones fait preuve de superbe et que l'on comprend qu'on a à faire avec une série peu commune. Le pouvoir en effet n'est jamais illimité. Les uns et les autres se rendent vite compte que leur marge de manoeuvre est restreinte. Qu'ils doivent composer avec de nombreux impératifs. Les plus puissants se retrouvent finalement ceux avec le moins de liberté et de choix possible.
Tyrion, dès lors qu'il est main du roi se rend compte qu'il doit avant tout compter sur sa propre intelligence. Il manoeuvre et utilise les autres. Et là où la série fait preuve d'un réalisme cruel, c'est que même en étant soit même puissant, un coup du sort n'est pas à l 'abri de vous faire basculer. 

Une femme se cache sur cette photo. Réussirez-vous à la trouver ?

Etre puissant c'est donc avant tout être une cible. Une personne menacée. Les rois en sont le meilleur exemple. Liberté limitée, menace pesante ... on peut se demander si finalement ces personnes là sont réellement les plus puissantes dans l'univers de Westeros. Etre "puissant" c'est en fait payer lourdement chaque erreur que l'on peut commettre.

Pour étudier tous ces mécanisme on s'attarde donc sur les divers personnages, les complots et les tactiques qui se mettent en place. On se rend compte que le mensonge est ainsi une arme politique indispensable pour les dirigeants de Westeros. Derrière son côté fantastique et médiéval se cache donc un véritable réalisme et une véritable réflexion sur ce qui fait le pouvoir. La connaissance (Sam, Aemon ...), la sagesse (Davos, Tyrion , Sansa...), la force (Brienne, les Clegane ...), la religion  (Melissandre ...) et la légitimité (Daenerys, Renly, Joeffrey ...) sont les éléments qui permettent aux individus de peser sur la destinée du royaume. 


De la toute puissance à la déchéance

Cet complexité fait que les plus puissants peuvent donc être déchu très rapidement. Les plus irréprochables ou les plus forts ne sont pas à l'abri d'un coup du sort. On assiste ainsi à des retournements de situations totalement cohérents. L'épisode 9 (tradition dans la série d'ailleurs que cet épisode soit exceptionnel) avec la bataille de la Néra est un véritable cas d'école. 

Oui j'ai qu'une flèche minable, mais vous allez voir dans deux secondes que c'est pas le moment de venir se moquer de moi.

Cette bataille est en effet le résultat de nombreuses intrigues et complots qui trouvent leur dénouement ici. Chaque petite décision ont un impact décisif sur son déroulement. De plus comme expliqué avant, le mensonge et le silence étant une arme, certaines décisions prises par des personnages importantes et n'ayant pas été divulgué avant sont révélés ici.

La série semble d'ailleurs s'être réellement trouvé d'un point de vue artistique durant cette saison. Finis les scènes de nudité à outrance qui ne servent à rien. Le budget a augmenté et on l'utilise à bon escient. Les costumes, les décors et les effets spéciaux permettent de jouer sur le récit. Et un élément supplémentaire prend une toute autre signification : la musique.

"And who are you, the proud lord said,
that I must bow so low?
Only a cat of a different coat,
that's all the truth I know.
In a coat of gold or a coat of red,
a lion still has claws,
And mine are long and sharp, my lord,
as long and sharp as yours.
And so he spoke, and so he spoke,
that lord of Castamere,
But now the rains weep o'er his hall,
with no one there to hear.
Yes now the rains weep o'er his hall,
and not a soul to hear."


Alors qu'elle ne l'est pas à l'origine, cette chanson dans la série devient véritablement l'hymne des Lannister. On la retrouve comme thème désormais à chaque fois. Elle raconte comment Tywin Lannister mit fin à la révolte contre le Lord de Castamere. Après toute cette saison elle sonne comme un rappel, le plus puissant est celui qui a la force de son côté. Ce n'est ni la sagesse, ni les petites astuces qui permettent de triompher, mais la force et l'argent.

Il ne semble donc n'y avoir aucune alternative pour celui qui voudra s'imposer dans Westeros. Il devra le faire dans le sang et la violence. Des têtes tomberont. Si on début de saison on savait qu'on allait assister à une guerre, on sait aussi maintenant que celle-ci va durer et s'amplifier. Et qu'il y aura des morts. Beaucoup.

Des "classiques" à lire et à relire (2)





Deuxième billet sur les livres incontournables  pour briller en classe ou dans les repas de famille. Et puis bien sûr, pour passer un bon moment en leur compagnie.